Цели «Евразийского Движения»:
- спасти Россию-Евразию как полноценный геополитический субъект
- предотвратить исчезновение России-Евразии с исторической сцены под давлением внутренних и внешних угроз --
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La perversion envahira le monde, mais aussi le malheur pour ceux par qui elle viendra.
L’Evangile.
Après la Guerre du Golfe, presque tous les mass médias
en Russie, aussi bien qu’en Occident, introduisirent dans le langage commun
la formule « Nouvel Ordre Mondial », inventée par George
Bush [père] et ensuite utilisée par d’autres politiciens,
incluant Gorbatchev et Eltsine.
Le Nouvel Ordre Mondial, basé sur l’établissement d’un
Gouvernement Mondial, comme l’ont candidement reconnu les idéologues
de la Commission Trilatérale et du Bilderberg Group, n’est pas simplement
une question de domination politico-économique exercée par
une certaine clique dirigeante « occulte » de banquiers internationaux.
Cet « Ordre » se base sur la victoire à l’échelle
mondiale d’une idéologie particulière, et donc le concept
ne concerne pas seulement des instruments de pouvoir, mais aussi une «
révolution idéologique », un « coup d’état
» de la conscience, une « nouvelle pensée ». L’imprécision
des formulations, la dissimulation et la prudence constantes, le mystère
délibéré des mondialistes, ne permirent pas, jusqu’au
dernier moment, de discerner clairement les contours de cette nouvelle
idéologie qu’ils avaient décidé d’imposer aux peuples
du monde. Et c’est seulement après l’affaire de l’Irak, comme sur
l’ordre de quelqu’un, que certains interdits furent levés et que
de multiples publications apparurent, qui commencèrent à
appeler les choses par leur nom. Essayons donc, sur la base des analyses
effectuées par un groupe de membres du comité d’édition
d’«Eléments», de définir, dans les termes
les plus généraux, les bases de l’idéologie du Nouvel
Ordre Mondial.
Le Nouvel Ordre Mondial représente en lui-même un projet
eschatologique, messianique, dépassant largement en portée
d’autres formes historiques d’utopies planétaires – comme le premier
mouvement prolétarien en Europe, le Califat arabe, ou les plans
communistes pour une Révolution Mondiale. Peut-être ces projets
servirent-ils de préludes à la forme finale du mondialisme,
des essais qui testèrent les mécanismes d’intégration,
l’efficacité des structures de commandement, les priorités
idéologiques, les méthodes tactiques, etc. En mettant cela
de coté, le mondialisme contemporain, absorbant l’expérience
du protestantisme, des hérésies eschatologiques, des révolutions
communistes, et des cataclysmes géopolitiques des siècles
passés, a affiné ses formulations finales, déterminant
finalement ce qui était pragmatique et secondaire dans les formes
précédentes, et ce qui composait réellement la tendance
de fond de l’Histoire sur le chemin menant au Nouvel Ordre Mondial. Après
une longue série d’hésitations, d’ambiguïtés,
d’avancées pragmatiques et de dissimulations tactiques, le mondialisme
contemporain a finalement formulé ses principes fondamentaux concernant
la situation
actuelle. Ces principes peuvent être répartis à
quatre niveaux :
(1) Economique : l’idéologie du Nouvel Ordre Mondial présuppose
l’établissement complet et obligatoire du système du marché
capitaliste libéral sur toute la planète, sans se préoccuper
des régions culturelles et ethniques. Tous les systèmes socio-économiques
comportant des éléments de « socialisme », de
« justice sociale ou nationale », de « protection sociale
», doivent être complètement détruits et transformés
en sociétés de « marché absolument libre ».
Tous les flirts passés du globalisme avec les modèles «
socialistes » sont complètement stoppés, et le libéralisme
de marché devient la seule dominante économique sur la planète,
dirigée par le Gouvernement Mondial.
(2) Géopolitique : l’idéologie du Nouvel Ordre Mondial
donne une préférence inconditionnelle aux pays englobant
l’Ouest géographique et historique, par opposition aux pays de l’Est.
Même dans le cas d’une localisation occidentale relative d’un pays
donné, il sera toujours favorisé en comparaison avec ses
voisins de l’est. Le plan jadis mis en њuvre de l’alliance géopolitique
entre l’Ouest et l’Est, contre le Centre (par exemple, l’Occident capitaliste
allié à la Russie communiste contre l’Allemagne nationale-socialiste),
n’est plus en usage pour le mondialisme contemporain. La priorité
géopolitique donnée à l’orientation occidentale est
devenue absolue.
(3) Ethnique : l’idéologie du Nouvel Ordre Mondial insiste sur
le mélange complet, racial, national, ethnique et culturel, des
peuples, donnant la préférence au cosmopolitisme des grandes
villes. Les mouvements nationaux et micro-nationaux, précédemment
utilisés par les mondialistes dans leur combat contre le «
grand nationalisme » de type impérial, seront complètement
supprimés, car il n’y aura aucune place pour eux dans cet Ordre.
A tous les niveaux, la politique nationale du Gouvernement Mondial sera
orientée vers le mélange, le cosmopolitisme, le melting pot,
et ainsi de suite.
(4) Religieux : l’idéologie du Nouvel Ordre Mondial prépare
la venue dans le monde d’une certaine figure mystique, dont l’apparition
est supposée changer radicalement la scène religieuse- idéologique
de la planète. Les idéologues du mondialisme sont persuadés
que cela signifie la venue dans le monde de Moshiah, le Messie qui dévoilera
les lois d’une nouvelle religion pour l’humanité et qui réalisera
de nombreux miracles. L’ère de l’utilisation pragmatique des doctrines
athées, rationalistes, et matérialistes, est close. Ils proclament
maintenant la venue d’une époque de « nouvelle religiosité
».
Voilà exactement le tableau émergeant de l’analyse des
dernières révélations venant des idéologues
de la Commission Trilatérale, du Groupe de Bilderberg, de l’American
Council on Foreign Relations (CFR), et d’autres auteurs intellectuellement
au service du mondialisme international à des niveaux très
différents – commençant par le « néo-spiritualisme
» et finissant avec des conceptions économiques et structurelles
concrètes de technocrates pragmatiques. L’étude attentive
de ces quatre niveaux de l’idéologie du Gouvernement Mondial est
le sujet de nombreux travaux et projets de recherche, dont une partie,
espérons-le, apparaîtra dans les pages des prochains numéros
d’« Eléments ». Mais nous aimerions nous concentrer
sur plusieurs aspects à présent :
Premièrement, il est important de noter que cette idéologie
ne peut pas être qualifiée comme
étant « de droite » ou « de gauche ».
Plus encore, il existe en elle une superposition essentielle
et consciente de deux couches, liées aux réalités
des polarités politiques. Le Nouvel Ordre Mondial est radicalement
et rigidement « de droite » sur le plan économique,
car il suppose la primauté absolue de la propriété
privée, du marché complètement libre, et le triomphe
des appétits individualistes dans la sphère économique.
Simultanément, le Nouvel Ordre Mondial est radicalement et rigidement
« de gauche » sur le front politico-culturel, puisque l’idéologie
du cosmopolitisme, du mélange, du libéralisme éthique,
appartient traditionnellement à la catégorie des priorités
politiques « de gauche ». Cette combinaison de la « droite
» économique et de la « gauche » idéologique
sert d’axe conceptuel à la stratégie mondialiste contemporaine,
une base pour l’élaboration de la civilisation à venir. Cette
ambiguïté se manifeste même dans le terme « libéralisme
» qui, sur le plan économique signifie « marché
absolument libre », mais qui sur le plan idéologique appelle
à une « idéologie douce de la permissivité ».
Aujourd’hui, nous pouvons légitimement affirmer que le Gouvernement
Mondial fondera sa dictature non sur quelque modèle typique de «
tyrannie totalitaire », mais sur les principes du « libéralisme
».
En fait, c’est même dans ce cas précis que la terrible
parodie eschatologique appelée Nouvel Ordre Mondial sera parachevée
et réalisée.
Deuxièmement, l’Occident, prenant la tête des théories
géopolitiques du Nouvel Ordre
Mondial en tant que l’hémisphère où le Soleil,
le Soleil de l’Histoire, se couche, assume le rôle d’un modèle
à la fois stratégique et culturel. Au cours de la dernière
phase de réalisation des projets mondialistes, le symbolisme naturel
doit complètement coïncider avec le symbolisme géopolitique,
et la complexité de la précédente construction des
blocs géopolitiques, des manњuvres, et des alliances politiques,
que les mondialistes utilisaient précédemment pour atteindre
leurs buts, fait maintenant place à une logique géopolitique
claire comme du cristal, que même un simplet est capable de comprendre.
Troisièmement, Moshiah, dont les puissantes institutions mondialistes
sont supposées faciliter la venue, est, du point de vue de tendances
religieuses aussi différentes que le Christianisme Orthodoxe et
l’Islam, clairement et sans aucun doute associé avec la sinistre
figure de l’Antéchrist. Comme suite de la logique même du
drame apocalyptique, au cours du dernier combat, le choc se produira non
pas entre le Sacré et le profane, non entre la Religion et l’athéisme,
mais entre la Religion et la pseudo-religion. C’est pourquoi le Moshiah
du Gouvernement Mondial n’est pas simplement un « projet culturel
», un nouveau « mythe social », ou une « utopie
grotesque », mais est quelque chose de beaucoup plus sérieux,
de beaucoup plus réel, de beaucoup plus terrible. Il est complètement
évident que les opposants au mondialisme et les ennemis du Nouvel
Ordre Mondial (les membres de l’équipe d’« Eléments
» se comptent eux-mêmes parmi eux) doivent adopter une position
radicalement négative par rapport à cette idéologie.
Cela signifie qu’il est nécessaire de contrer le Gouvernement Mondial
et ses plans avec une idéologie alternative, formulée par
la négation de la doctrine du Nouvel Ordre Mondial.
L’idéologie radicalement opposée au mondialisme peut également
être décrite à quatre niveaux :
(1) Economique : priorité à la justice sociale, à
la protection sociale, et au facteur « communautaire », national,
dans le système de production et de distribution.
(2) Géopolitique : une claire orientation vers l’Est et une solidarité
avec les zones géopolitiques les plus à l’est, concernant
les conflits territoriaux, etc.
(3) Ethnique : fidélité aux traditions et aux traits nationaux,
ethniques et raciaux des peuples et des Etats, avec une préférence
spéciale pour le « grand nationalisme » du type impérial,
par opposition aux micro-nationalismes ayant des tendances séparatistes.
(4) Religieux : dévotion aux formes religieuses originelles et
traditionnelles – et surtout au Christianisme Orthodoxe et à l’Islam,
qui identifient clairement la « nouvelle religiosité »,
le Nouvel Ordre Mondial, et Moshiah avec le plus sinistre personnage du
drame eschatologique, l’Antéchrist (Dadjal en arabe).
Le front de lutte idéologique anti-mondialiste doit aussi combiner
des éléments des idéologies « de gauche »
et « de droite », mais nous devons être « de droite
» en termes politiques (en d’autres mots, « nationalistes »,
« traditionalistes », etc.) et « de gauche » dans
le domaine économique (en d’autres mots, des défenseurs de
la justice sociale, du « socialisme », etc.).
En fait, cette combinaison même n’est pas seulement un programme
politique conventionnel et arbitraire, mais une condition nécessaire
à ce stade du combat. La priorité géopolitique donnée
à l’Est nous impose de totalement renoncer aux divers préjugés
« anti-asiatiques », exprimés à une époque
par la Droite Russe sous l’influence d’un mauvais et inopportun exemple
de la Droite Européenne. Le préjugé « anti-asiatique
» fait seulement le jeu du Nouvel Ordre Mondial. Et finalement, la
fidélité à l’Eglise, aux enseignements des Saints
Pères, au Christianisme Orthodoxe, est un élément
nécessaire et très important du combat anti-mondialiste,
car l’essence et le sens de ce combat est de choisir le Vrai Dieu, le «
bon côté », le « camp béni ». Et
nul ne pourra nous sauver du mauvais charme, du péché, de
la tentation, de la mort, durant ce terrible voyage, excepté le
Fils de Dieu. Nous devons devenir Ses hôtes, Son armée, Ses
serviteurs, et
Ses missionnaires. Le Gouvernement Mondial est la dernière rébellion
des puissances d’en-bas contre le Divin. La durée de leur triomphe
sera courte. Eternelle sera la joie de ceux qui rejoindront les rangs des
« derniers combattants pour le Triomphe de la Liberté en Dieu
».
Le Vrai Juge « viendra de manière inattendue ».
Traduit en anglais par Victor Olevitch. Mis à jour le 20 décembre 1998. « Eléments » N° 2.
Traduction française réalisée
par Franz Destrebecq, qui nous remercions.
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